Phare du Créac’h

Caractéristiques nautiques

Coordonnées géographiques :
48° 27,549’N, 05° 07,740’W (WGS84)

Hauteur totale : 54.85 mètres

feu : feu d’horizon blanc à deux éclats groupés tournants toutes les 10 secondes.

Optique  : quatre lentilles chacune de deux panneaux au 2/9, focale 0,65 mètre dont la disposition sur deux étages est unique en son genre. Éclairage par 4 lampes halogènes à vapeurs métalliques haute puissance de 2000 watts.

Portée : 30 milles.

Le phare n’est pas visitable.

Description

Le phare du Créac’h ("promontoire" en Breton) situé à l’extrémité Ouest de l’île d’Ouessant fut l’un des phares les plus puissants du monde. Il est très reconnaissable avec ses bandes noires et blanches qui augmentent sa visibilité pendant le jour. Son ancienne usine électrique abrite aujourd’hui le musée des phares et balises. Huit agents assurent son entretien et le suivi du télécontrôle de l’ensemble des établissements de signalisation maritime du Finistère avec une veille 24 heures sur 24.

Historique

Depuis le XVIIème siècle, les textes font état de l’intérêt qu’il y aurait de construire à Ouessant un second feu qui améliorerait la sécurité dans ces parages dangereux.
Ce n’est qu’ en 1860 qu’est signé le décret impérial qui permet la construction du nouveau phare. La pointe de Feunteun Velen dans la sud-ouest de l’île est dans un premier temps choisie pour site, mais en définitive le phare sera construit au lieu dit "Créac’h" qui signifie "promontoire en breton".
La fin de la construction et la mise en service de ce phare datent de 1863, soit 164 ans après le Stiff.
Le phare du Créac’h avec celui de Bishop Rock en Angleterre signalent l’entrée de la Manche pour les navigateurs venant de l’Atlantique.
Allumé le 19 décembre 1863, électrifié le 4 novembre 1888, renforcé en 1901, il a bénéficié de toutes les avancées technologiques en matière d’éclairage.
Une trompette sonore à air comprimé est installée sur la pointe de Pern pour contrer la brume qui masque très souvent le système lumineux. Différents systèmes de signaux sonores ont succédé à cette installation.
A son sommet en 1987 a été installé un système d’éclairage (3 lampes de 300 watts) pour empêcher les oiseaux migrateurs de s’y heurter.

En 1969, le système d’éclairage est remplacé par 4 lampes à arc sous atmosphère de xénon développant une puissance de 1600 watts chacune.
Ce système fonctionnera jusqu’à fin 1995 puis sera remplacé par 4 lampes aux iodures métalliques de 2000 watts.

Patrimoine

26 septembre 2005 : l’ensemble des façades du phare est inscrit à l’inventaire des Monuments historiques.

23 mai 2011 : le phare du Créac’h est classé au titre des monuments historiques par arrêté du ministère de la culture et de la communication.

Le centre d’interprétation des phares et balises

Le musée est installé dans l’ancienne centrale électrique du phare en 1988.

Consacré à l’histoire de la signalisation maritime, ce musée, géré par le conseil général du Finistère et le parc naturel régional d’Armorique, présente les collections prêtées par le service des phares et balises, ainsi que des témoignages divers sur ce qui fut une grande aventure technique et humaine.
L’exposition fait une large place à la période qui, avec Augustin Fresnel (1788-1828) a ouvert le "siècle des lumières".

Coordonnées :
Musée des phares et balises : 02.98.48.80.70
Parc naturel régional d’Armorique : 02.98.81.90.08

Plans

Télécharger les plans du phare :

Photographies

Vue générale
Vue générale
L'entrée
L'escalier
L'escalier
L'étoile phares et balises
La lampe
L'optique allumée
L'optique
L'optique
La lampe
L'optique
Le phare allumé
Tempête Joachim - Décembre 2011 - Photographie : Philip Plisson
Tempête Joachim - Décembre 2011 - Photographie : Philip Plisson
Feu provisoire

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