Phare de Goulphar

Vue d'ensemble du phare de Goulphar

Caractéristiques nautiques

Coordonnées géographiques  :
47°18,648’ N, 3°13,626’ W (WGS 84)

Hauteurs : Hauteur totale : 52,25 mètres
Hauteur de la focale : 47,25 mètres

Altitude de la base : 40 mètres

Portée : 27 milles

feu  : Feu à 2 éclats groupés blancs
Rythme : L-0=2,5 s / L-0=7,5 s T=10 s
Optique tournante
Focale : 0,30 m
Lampe aux halogénures métalliques de 1000 watts secourue par lampe halogène de 650 watts dans la deuxième optique.

Situation topographique

Secteur de Belle-Île commune de Bangor
Partie Sud-Ouest de l’île. Sur le plateau au Nord de Port Goulphar.

Visite guidée

Le phare est ouvert au public.

Description

Tour en granit légèrement tronconique en maçonnerie de pierres apparentes formant groupe avec diverses constructions.
Abri de la sirène de brume à 1300 mètres.
Terrain 18846 m2

Historique

La tour a été édifiée de 1826 à 1835, d’après le projet du physicien Augustin Fresnel, ingénieur en chef et secrétaire de la Commission des phares à Paris.
L’ouvrage a été mis en service le 1er janvier 1836 et le mécanisme exposé à Paris lors de l’Exposition universelle de 1855. Il a depuis lors subi des modernisations, tant du système optique que de celui de l’alimentation en énergie.
Un conflit opposa l’ingénieur en chef du Morbihan, Luzcot, et Augustin Fresnel.
L’ingénieur Luzcot trouvait que le projet de Fresnel donnait à la tour des proportions trop sveltes. Il avait lui-même fait un projet avec une tour plus massive. Fresnel soumet alors un autre projet beaucoup plus complet, très détaillé et accompagné des premières notes de calcul de résistance des édifices de haute taille face aux efforts du vent afin de déterminer théoriquement les contraintes exercées sur ce genre de bâtiments et prouver mathématiquement que la finesse de sa tour est suffisante pour résister aux assauts des tempêtes.
La construction ne commence réellement qu’en 1829, avec trois ans de retard sur le programme, mais est très vite arrêtée car on s’aperçoit que le sous-sol schisteux ne présente pas toutes les qualités requises de stabilité pour asseoir les fondations d’un grand phare. Léonor Fresnel reprend les calculs de son frère, entre temps décédé, pour juger de la qualité du sol et décider ensuite de réduire la hauteur totale de l’édifice. La construction reprend en août 1833 et s’achève au cours de l’été 1835.
En 1882, aux abords de l’anse de Goulphar, un petit bâtiment a été édifié pour abriter un signal sonore (sirène de brume) ; celui-ci est relié à la salle des machines du phare par un tuyau conduisant l’air comprimé.

1ère optique : 1er janvier 1836, feu de premier ordre à éclats longs blancs toutes les minutes à 8 panneaux.
Autres optiques :
1er septembre 1857, Feu à éclipses de minutes en minutes. Lentilles catadioptriques, focale 0,92m.
5 janvier 1890 : feu 2 éclats groupés toutes les 10 secondes, focale 0,30 m, lampe à arc électrique.
1er novembre 1903 : renforcement du feu, optiques doubles de focale 0,30 m. 4 panneaux au 1/4, lampes à arc.
Cuve à mercure : 1903.

Combustibles :
Huile végétale : 1836.
Huile minérale : vers 1875.
Vapeur pétrole : en secours.
Electrification : 1890

Patrimoine

Depuis le 23 mai 2011, le phare de Goulphar est classé au titre des Monuments historiques.

Plans et dessins

Photographies

Vue d'ensemble du phare de Goulphar
Vue d'ensemble du phare de Goulphar
Vue d'ensemble du phare de Goulphar
La tour
Optique du Phare de Goulphar
Optique du Phare de Goulphar
Optique du Phare de Goulphar
Optique du Phare de Goulphar
L'ancien contrepoids de la machine de rotation
Musée 5
Musée 4
Musée 3
Musée 2 : Les armoires électriques du phare de Goulphar
Musée 1 : Salle des machines
Illumination 3 du phare le 24 juillet 2011
Illumination 2 du phare le 24 juillet 2011
Illumination 1 du phare le 24 juillet 2011

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