Mobilisation de l’État pour la conservation et la modernisation des phares du Finistère

Plusieurs des phares du Finistère protégés au titre des monuments historiques comptent parmi les phares au monde les plus exposés aux conditions naturelles sévères, parfois extrêmes. Si leur aspect patrimonial retient l’attention du plus grand nombre, le marin s’y réfère pour ce pour quoi ils ont été bâtis, la sécurité de sa navigation.

Pour répondre à ce double enjeu de sécurité maritime et de conservation patrimoniale, sous l’égide du préfet du Finistère, la Direction interrégionale de la mer Nord Atlantique-Manche Ouest (DIRM NAMO) et la Direction régionale des affaires culturelles de Bretagne (DRAC) ont signé un protocole visant à mobiliser respectivement des moyens financiers et humains nécessaires à l’atteinte de ces objectifs de sécurité et de conservation.

La durée initiale du protocole est de 3 ans. Plusieurs programmes de restauration, de réparation et d’entretien sont prévus dès 2019.

Les phares concernés par le protocole seront prioritairement les phares en mer d’Iroise dont les solutions techniques de modernisation en qualité d’aide à la navigation, et les conditions de préservation, présentent le plus de difficultés.

Liste des phares visés par le protocole :

  • Ar-Men (classé)
  • Kéréon (classé)
  • La Jument (classé)
  • La Vieille (inscrit)
  • Nividic (classé)
  • Les Pierres noires (classé)
  • Tévennec (inscrit)
  • Le Four (classé)
  • Pontusval (classé)
  • Penfret (inscrit)
  • Batz (classé)
  • Sein (classé)
  • Créac’h (classé partiellement)
  • Stiff (classé partiellement)
  • Eckmühl (classé partiellement)
  • Saint-Mathieu (protection mixte)
  • Grand phare de l’île Vierge (classé)

Partager la page